Marcel Favreau : Le peintre de la lumière

Marcel Favreau est né à Montréal, le 24 août 1921. Dès son enfance, il manifeste de l’intérêt pour le dessin. À l’âge de seize ans, il débute ses études au Monument National, l’année suivante, en 1938, il est admis à l’École des Beaux-Arts de Montréal où il y étudie jusqu'en 1940.

Doué d’une grande sensibilité, émotif, sensible à la beauté de la nature et très sociable, il s’est fait de nombreux amis avec lesquels, il partage sa joie de vivre. Travailleur acharné et perfectionniste, il se plaît à dire : « Je ne suis pas en compétition avec personne d’autre que moi-même ; je me dois de me surpasser à chaque tableau ».

PEINTRE FIGURATIF
La peinture de Marcel Favreau n’est pas sans rappeler celle de peintres français de la fin du XIXe siècle. On y retrouve l’influence des « impressionnistes ».Ses artistes favoris sont : Corot, Monet, Sisley, Fantin Latour et chez nous Suzor-Côté, Cullen et Brymner. « Au fil du temps »,l’artiste affirme son grand amour de la nature à travers l’art paysager.

Il croit en l’inspiration divine et se dit : « l’homme le plus heureux du monde ».Il est normal que cela transparaisse dans son oeuvre. Il ajoute : « Ce que l’on voit, c’est moi, ma spiritualité, ma personnalité, ma joie de vivre. Je crois au figuratif tout en ayant beaucoup de respect pour les peintres abstraits qui ne recherchent pas la facilité, mais qui travaillent durement pour s’exprimer. Je suis convaincu que le style figuratif continue de plaire à une foule de gens dans le monde entier ». Il avoue que son choix était fait dès son adolescence. Pour lui, chaque toile est un défi à relever, une sorte de lutte, un combat à livrer d’où il doit sortir vainqueur.

TECHNIQUE
« Spécialiste des verts »,un grand nombre de peintres amateurs lui demandent : « Quels verts utilisez-vous? »Il répond : « Je n’ai aucun tube de vert dans ma palette, je les compose moi-même ».

Il débute son tableau en établissant les valeurs avec une seule couleur, d’ordinaire : terre d’ombre naturelle. Puis il prépare les couleurs qu’il utilisera en y ajoutant un médium qui accélère le séchage. Il prépare toujours plus de pâte qu’il en a besoin. Voici les couleurs de sa palette : Bleu cobalt, bleu outremer, bleu de Prusse, sienne brûlée, alizarine, ocre naturel, jaune de Naples et blanc de titane. Il préfère peindre sur une toile de lin avec des pinceaux ronds. Le facteur temps a peu d’importance pour lui, l’essentiel est qu’il soit satisfait de son travail.

Marcel Favreau a peint plus de 3000 tableaux, dont un grand nombre sur le motif en hiver comme en été. Son style et sa technique sont uniques, ses admirateurs l’appellent : « le peintre de la lumière ». Son choix de couleurs, en fait un maître dans l’art de peindre les arbres qu’il affectionne particulièrement. Il a peint de nombreux paysages en France sur le bord de la Seine, à Giverny, à Ville-d’Avray, en Bourgogne, en Ardèche, au bord de la Loire, le long de la Côte d’Azur, à Avallon, au Périgord, en Espagne, au Portugal, au Maroc, en Tunisie en Italie et en Sicile.

Propriétaire d’une galerie d’art pendant près de vingt-huit ans à Place Portobello à Brossard et deux ans aux Galeries St-Bruno à St-Bruno-de-Montarville. Il a enseigné la peinture à des centaines d’élèves dont plusieurs sont devenus aujourd’hui des artistes professionnels.

 


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